La 12ᵉ édition du Festival panafricain de musique (FESPAM), ouverte le 19 juillet à Brazzaville par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, s’est distinguée par la présentation d’un spectacle créatif réunissant plus de 200 artistes chorégraphes venus de toute l’Afrique. Organisé dans un format réduit, ce lancement solennel a rassemblé une douzaine de délégations africaines et des représentants des corps constitués.
« Je déclare ouverte la 12ᵉ édition du Festival panafricain de musique et que la fête soit belle », a proclamé le chef de l’État lors de la cérémonie d’ouverture du FESPAM, donnant ainsi le ton à une semaine placée sous le signe de la créativité et du partage.
La ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Marie-France Lydie Hélène Pongault, a rappelé que, depuis trente ans, le FESPAM incarne le rêve d’une Afrique qui célèbre ses mémoires, pense son avenir et renforce sa solidarité par la musique. Selon elle, la création artistique dévoilée à l’ouverture de cette édition rend hommage à une Afrique résiliente, forte de ses ressources culturelles.
Le commissaire général du FESPAM, Hugues Gervais Ondaye, a quant à lui insisté sur la responsabilité du festival : « Créer un espace où les talents peuvent s’exprimer, s’organiser et se professionnaliser, en adoptant de nouveaux modèles de création, de production et de diffusion adaptés à nos réalités africaines. » Il a estimé que le thème retenu pour cette édition, « Musique et enjeux économiques en Afrique à l’ère du numérique », est particulièrement interpellateur. Il sollicite une réflexion sur l’impact des technologies sur la création et la diffusion musicale, la question de la monétisation à l’ère du streaming, ainsi que la préservation du patrimoine musical face à la digitalisation.
La représentante de l’UNESCO au Congo, Fatoumata Barry Marega, a salué l’attachement du président Denis Sassou N’Guesso aux idéaux panafricanistes et à la promotion des valeurs portées par la coopération internationale. Elle a souligné qu’en ces temps difficiles, la tenue du FESPAM témoigne d’un leadership éclairé, caractéristique des grands esprits engagés pour le panafricanisme.
Dans une ambiance festive et sous le signe de l’unité, les danseurs et chorégraphes ont livré une prestation éblouissante, symbolisant la communion entre le chef de l’État et une jeunesse artistique dynamique. La 12ᵉ édition du FESPAM, célébrée du 19 au 26 juillet dans un contexte économique contraint, s’articule autour d’un symposium international des musiques africaines, de prestations populaires à Kintélé et Mayanga, ainsi que de la projection d’un film sur la rumba congolaise.
📱 Toute l’info, tout le temps, directement sur WhatsApp 👉 https://www.vox.cg/whatsap
