Le 6 août à Brazzaville, Blaise Célestin Manzimba, président du Mouvement général des entreprises du Congo (MOGEC), a vivement contesté la procédure actuelle mise en œuvre par la Caisse congolaise d’amortissement pour le règlement de la dette commerciale de l’État envers les opérateurs économiques. Alors que le paiement devait débuter conformément à une convention établie sur la base d’un décret présidentiel prévoyant un premier versement en décembre 2024, cette échéance n’a pas été respectée, provoquant une légitime frustration au sein du patronat.
Le MOGEC, qui avait obtenu l’assurance d’un commencement des paiements entre fin juillet et début août, a découvert que seules 111 entreprises figuraient sur la liste affichée, bien en deçà des 560 ayant signé la convention. Cette sélection partielle soulève une incompréhension et un mécontentement unanime. Les opérateurs économiques dénoncent une méthode jugée injuste et réclament la publication exhaustive de la liste de tous les chefs d’entreprises éligibles, conformément aux prescriptions du décret présidentiel. Selon eux, cette transparence est indispensable afin d’éviter toute discrimination et d’assurer le respect des engagements de l’État congolais envers le secteur privé.
Cette demande témoigne de la nécessité de restaurer la confiance entre les entrepreneurs et les autorités dans le cadre du règlement de cette dette commerciale longtemps attendue, essentielle pour la relance économique locale. Les opérateurs attendent désormais une réponse claire et une application stricte des décisions gouvernementales pour que tous les bénéficiaires puissent être traités équitablement et que les paiements soient effectivement lancés sans délai ni exclusivité.
📱 Toute l’info, tout le temps, directement sur WhatsApp 👉 https://www.vox.cg/whatsap
