A Brazzaville, les usagers continuent de dénoncer la persistance de l’augmentation du prix du transport des bus en commun, notamment sur certains axes très fréquentés comme le tronçon Total-Kombé, Total-Poto-poto, Total-Mfilou et Plateau-Mfilou. Malgré les appels au respect des tarifs fixés par les autorités, de nombreux transporteurs appliquent encore des prix supérieurs mettant en difficulté les populations.
Sur l’axe Total-Ngangalingolo, le prix initialement fixé à 150 francs CFA s’élève parfois à 300, 400, voire 500 francs CFA, selon l’heure et la densité du trafic, a expliqué un Brazzavillois. La même situation est observée entre Total et Poto-poto, où les prix sont fixés à 200f et les passagers affirment que les conducteurs profitent du manque de contrôle pour imposer leurs tarifs. «Il y’a des policiers partout sur la route, là nous sommes à Total pourquoi ne peuvent-ils pas contrôler ? Les autorités doivent mettre les agents de la mairie pour vérifier cela et arrêter avec ce phénomène. Au préalable ce sont les décideurs qui décident», a proposé un usagé.
Cette situation crée un climat de mécontentement au sein de la population, déjà confrontée à la cherté de la vie. Certains brazzavillois appellent les autorités municipales et les services de transport à renforcer les contrôles afin de ramener les transporteurs au respect des prix officiels.
En attendant une régulation effective, les habitants n’ont d’autre choix que de subir ces hausses répétitives qui pèsent lourdement sur leurs budgets quotidiens.
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