Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Casimir Ndomba, a indiqué le 22 septembre, à l’occasion de l’ouverture de la session ordinaire de cette institution constitutionnelle, que les trois ans de mandat de la CNDH seront mis à profit pour garantir plus de liberté et lutter contre les injustices sociales dans le pays.
«Nous voulons bâtir avec les organisations de la société civile un partenariat stratégique, fondé sur la confiance mutuelle, la transparence et l’efficacité, au service de la justice et de l’Etat de droit. Mesdames et Messieurs les Commissaires, ensemble, faisons de cette première session non seulement un moment fondateur, mais aussi le point de départ d’une action, d’une dynamique nouvelle, portée par l’ambition de bâtir une société congolaise résolument tournée vers le respect de la dignité de chaque être humain. Sur ces mots, je déclare ouverts les travaux de la première session de la Commission nationale des droits de l’homme», a précisé le président de la CNDH.
Le coordonnateur du système des nations unies en République du Congo Abdourahamane Diallo, a émis le vœu que ce mandat de la nouvelle équipe dirigée par Casimir Ndomba soit celui des reformes afin que la CNDH s’affranchisse de la dépendance étatique:«Cette session marque une étape fondatrice dans la consolidation du mandat de la CNDH. Elle est l’occasion de poser les jalons d’un fonctionnement rigoureux, transparent et conforme aux standards internationaux. Je souhaite encourager vivement les efforts en cours pour engager une réforme législative visant à arrimer pleinement la Commission aux principes de Paix», a expliqué le fonctionnaire onusien.
« Une telle réforme renforcerait non seulement la crédibilité institutionnelle de la Commission nationale des droits de l’homme, mais ouvrirait également des perspectives d’appui et de financement pérennes indispensables pour répondre aux défis liés aux ressources », a-t-il conclu.
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