Le pays de Sassou N’Guesso a déposé l’instrument d’adhésion au siège de la FAO à Rome, pendant la quarante-quatrième session de sa Conférence. La République du Congo sollicite son adhésion à la Commission internationale du peuplier (CIP). Le pays a déposé l’instrument d’adhésion au siège de la FAO à Rome, pendant la quarante-quatrième session de sa Conférence.
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Selon les experts, cette demande d’adhésion du Congo est la résultante du lobbying mené par Rosalie Matondo, ministère de l’Économie forestière, à la suite de son intervention faite à Bordeaux, lors de la vingt-septième session de la CIP qui s’était dérouléedu 22 au 26 octobre 2024.
La remise des documents a été effectuée par Henri Okemba, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Congo en Italie, représentant permanent auprès des institutions des Nations unies.
Pour la République du Congo, l’adhésion à la CIP sera une opportunité de développement de la bio économie dont le pays pourra bénéficier, tant dans des échanges techniques de haut niveau que des nouvelles provenances. C’est également une opportunité dans la mise en œuvre de la décennie des Nations unies pour l’afforestation et le reboisement.
La CIP a été créée en 1947 durant la «Semaine internationale du peuplier» organisée par le gouvernement français, elle est constituée de 38 membres. À sa dixième session en 1959, la conférence a adopté une convention aux termes de laquelle la Commission entre dans le cadre de la FAO. La Convention est entrée en vigueur le 26 septembre 1961.
Elle entre autres le rôle d’étudier et de s’engager sur les aspects scientifiques, techniques, sociaux, économiques et environnementaux de Populus et d’autres arbres à croissance rapide; de faciliter les échanges de pratiques de gestion durable, de connaissances, de technologies, et de matériel entre chercheurs, développeurs, producteurs et utilisateurs; d’établir des programmes de recherche en commun; d’encourager l’organisation de congrès combinés avec des voyages d’étude; de faire rapport et d’adresser des recommandations à la Conférence de la FAO par l’intermédiaire du directeur général; d’adresser des recommandations aux commissions nationales ou à d’autres organismes nationaux prévus à l’article IV de la présente Convention, par l’intermédiaire du directeur général et des gouvernements intéressés.
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