La saison sèche constitue une période favorable pour les maraîchers, qui peuvent cultiver une grande variété de légumes. Au site de maraîchage de Soungui, situé au quartier Mayanga, dans le 8ème arrondissement de Brazzaville, Toutes les planches sont vertes ; Cela, grâce à une gestion judicieuse de l’eau qui leur permet de connaître une croissance optimale de leur productivité.
Sur les planches, plusieurs variétés de légumes poussent normalement et arrivent à maturité en qualitéet en quantité ; telles que les endives, les morelles, les épinards, l’oseille, et bien d’autres encore : « C’est la meilleure période pour cultiver, il suffit de fertiliser correctement les planches pour obtenir une production abondante. Bien qu’il y ait une surproduction sur le marché, nous parvenons à nous en sortir financièrement », confie Dimitri Diatoulou, maraîcher sur le site de Soungui.
Cependant, malgré une croissance satisfaisante, les prix ont chuté. « Le rendement a diminué. En période de sécheresse, une planche qui se vendait à 30 000 francs CFA se négocie actuellement autour de 15 000 francs CFA », explique-t-il. Mais pour lui, l’essentiel reste de fournir des légumes frais aux marchés locaux. « L’important est de remplir notre rôle de fournisseurs sur les différents marchés domaniaux », précise-t-il.
Les statistiques confirment que la production de légumes est plus élevée en saison sèche qu’en saison des pluies. C’est également une période où de nombreux producteurs se lancent dans le maraîchage, d’où la surproduction de légumes. « La saison sèche attire plus de producteurs, ce qui explique la surabondance de légumes sur le marché », observe Milandou Nsongola, maraîcher.
De leur côté, les grossistes subissent de plein fouet cette surproduction. Si les prix des légumes ont chuté, leurs marges bénéficiaires en pâtissent : « En cette période de forte production, nous sommes contraints de baisser les prix. Le paquet qui se vendait à 500 francs CFA est désormais proposé à 400 francs CFA, voire 250 francs CFA. Bien que la planche soit moins chère chez les maraîchers, son écoulement demeure difficile », déplore Caroline Moungabio, grossiste en légumes.
Cependant, cette abondance est une aubaine pour les consommateurs, qui bénéficient des prix plus bas, surtout pendant cette période où la rareté des pluies pourrait compromettre l’approvisionnement en légumes.
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