Le président du sénat, Pierre Ngolo, a indiqué le 15 octobre à Brazzaville que la protection des citoyens est le premier devoir de l’Etat. Un devoir régalien que la chambre haute du parlement n’a cessé d’interpeller le gouvernement sur la sécurisation de la population.
«Depuis un certain temps un signal d’alarme de plus en plus fort a marqué nos quartiers, celui d’une certaine délinquance juvénile qui prend les contours d’une violence presque insoutenable. Les groupes de jeunes dont la plupart à peine sorti de l’enfance que l’on nomme dans un vocabulaire très souvent évocateur de ‘’bébé-noir’’ ou ‘’koulouna’’, s’est illustré par des actes de barbarie insensible, attaques à la machette, intimidations collectives, assassinats, ils sèment la peur là où la vie devait inspirée, installent la loi du plus fort là où devait régner la rigueur de la République», a relevé Pierre Ngolo lors de l’ouverture de la 7ème session ordinaire budgétaire de la 4ème législature du sénat.
Le président de la chambre haute du parlement a également demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires afin de sécuriser le travail des uns et des autres en faisant observer à tous les lois et règlements de la République: «Ce phénomène aussi choquant qu’incontrôlable ne pouvait être mieux relativisé, car il n’est pas seulement un problème de sécurité, il est un révélateur d’un effort global plus profond, celui du lien social de l’autorité éducative et des structures de prévention. Il appelle donc une réponse globale ferme mais juste, immédiate mais durable», a-t-il expliqué.
Au nombre des 12 affaires inscrites à l’ordre du jour lors de l’ouverture de la 7ème session ordinaire budgétaire, le budget de l’Etat exercice 2026 a été l’affaire principale. La clôture de cette session est prévue pour le 23 décembre prochain.
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